Tout le monde connaît la Nouvelle-Zélande ainsi que ses mythiques et terrifiants (sauf pour nous Français, bien sûr !) All Blacks mais il existe un autre sport tout aussi célèbre que le rugby dans ce magnifique pays : le bungy jumping, communément connu sous le nom de saut à l’élastique !

Un sport national

Commençons par un peu d’Histoire… Les tout premiers sauts dans le vide ont commencé au cœur de l’océan Pacifique, dans l’archipel de Vanuatu. Ce qui est pour nous aujourd’hui un loisir un peu fou était alors un rituel de passage à l’âge adulte : au sein des différentes tribus, chaque enfant devait se jeter dans le vide accroché à une liane ! Tradition géniale que j’espère insuffler en France, quoique…

 

Par la suite, dans les années 1970, le Néo-zélandais Alan John Hackett a inventé un version du saut à l’élastique plus moderne, plus sécurisée mais tout aussi effrayante : le bungy jumping ! Kawarau Bridge, à quelques kilomètres de Queenstown, dans l’île Sud de la Nouvelle-Zélande, est le premier bungy jumping ouvert au public qu’il a créé. Il s’agit alors de sauter d’un pont de 43 mètres surplombant une rivière d’eau turquoise et glacée… clairement le spot idéal pour le premier bungy jumping de ma vie ! 

 

Les bungy jumping A. J. Hackett, du nom de leur créateur, sont aujourd'hui présents dans de nombreux pays... comme en France par exemple !

Le jour où j'ai sauté dans le vide...

En ce matin du jeudi 17 novembre, sous un très beau soleil, c’est le jour J ! Nous partons en fin de matinée pour Kawarau Bridge. Fidèle à mon habitude, je ne suis pas stressé, juste très impatient et excité ! Je ris avec Inès qui immortalise ces moments et ne me cache pas qu’elle est très tendue ! Cela serait également le cas pour moi si c’était elle qui s’apprêtait à sauter de 43 mètres !

 

Une fois harnaché au niveau des chevilles et de la taille, je me retrouve rapidement debout face au vide. Le moniteur m’indique où regarder pour quelques photos puis fait le compte à rebours : « 3, 2, 1… GO ! » Tout sourire, c’est à cet instant que je me rends compte qu’il faut prendre la décision de sauter, une décision que moi seul peut prendre. J’hésite deux petites secondes en regardant le précipite. Juste après moi, une Chinoise aura tellement peur qu’au dernier moment elle refusera de sauter… C’est terrifiant mais j’ai hâte de découvrir cette sensation extraordinaire ! C’est le moment de vaincre sa peur et de dépasser ses limites. J’écarte donc les bras et je sauuuuuuuuute dans le vide !!!! La chute est indescriptible et procure une décharge d'adrénaline inouïe, capable de réveiller les morts. Puis, avec l'élastique, je me transforme quelques instants en yo-yo d’1 mètre 93 avant d’atterrir dans une barque sur la rivière et de me séparer de l’élastique !

 

Sauter dans le vide de 43 mètres est une sensation incroyable et folle dont je me souviendrai toute ma vie !! En 2014, l'Australien Beau Retallick a battu le record du monde en sautant 185 bungy jumping en 24 heures… Personnellement, je préfère que cela reste quelque chose d’exceptionnel, même si je tenterais bien les autres bungy jumping existant dans le monde et encore plus haut !

Une belle métaphore de l'Aven'tour

J’aime particulièrement cette phrase de Mark Twain : « Dans 20 ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez. »

 

Le saut à l’élastique était un de mes rêves et grâce à Inès, qui m’a offert ce cadeau extraordinaire, ce rêve est devenu réalité. Encore un grand merci à ma femme, je suis très heureux d'avoir vécu ce moment de pure folie !

 

Dans la vie, il faut savoir sauter dans l'inconnu, faire des choses folles même si elles nous font peur, vivre pleinement ses rêves au lieu de rêver sa vie ! En cette année 2016, après les grands sauts du mariage et de l'Aven'tour, c’était le bungy jumping en Nouvelle-Zélande !

Novembre 2016